5 janv. 2010

Les chiffres clés

La rubrique des chiffres clés est une des toutes premières qui a été créée pour dynamiser la structure du rapport et permettre une lecture synthétique des résultats.
Elle comprend généralement un tableau sur 5 ans des principales données du point de vue opérationnel et financier. Ce tableau est généralement agrémenté de graphiques qui complètent ou illustrent certaines des données du tableau.

Le but des graphiques est de visualiser rapidement la situation de l’entreprise ; c’est pourquoi on en voit plus quand la conjoncture est favorable. Mais il y a aussi des habitudes. Au Royaume Uni ou les chiffres clés s’appellent « Highlights », ils se résument généralement à un seul tableau qui tient sur une demi-page alors qu’en Belgique, ils occupent généralement deux pages.

La meilleure place pour les chiffres clés, c’est bien sûr en ouverture du rapport, c’est pourquoi en Belgique on utilise fréquemment une couverture avec rabat et on les place en vis à vis au dos de la cover et du rabat.

Certaines entreprises placent le graphique d’évolution de l’action parmi les chiffres clés. C’est bien entendu le meilleur endroit si on souhaite lui offrir le maximum de visibilité.
Quand il n’y a pas de rabat, beaucoup de rapports utilisent le dos de cover et la première page pour y mettre le sommaire, le mission statement et les chiffres clés.
En plus des chiffres clés, une nouvelle rubrique s’est développée en Angleterre et porte le nom de « Key performance indicator » en abrégé KPI. Elle est déjà présente dans la moitié des rapports anglais.

Le but des KPI est de présenter l’évolution des performances économiques de l’entreprise en fonction des objectifs à atteindre. Ils ne sont pas placés au début mais dans le corps du rapport de gestion.

L’utilisation d’indicateurs existe dans d’autres pays dans le cadre de rapport de développement durable comme par exemple le schéma développé par le GRI.

Cette démarche va évidemment dans le sens d’une plus grande transparence et d’un contrôle accru sur la gestion de l’entreprise car elle oblige à plus de continuité et de rigueur dans le reporting.